
Nouvelles mobilités et mobilités doices sont un terrain d’innovation pour le marketing
I : Contexte 2025 : La mobilité est devenue un enjeu sociétal
Le monde traverse une transformation majeure de ses modes de déplacement. Face à la crise climatique, à la densification urbaine et à la hausse du coût de l’énergie, les mobilités douces (vélo, marche, trottinette, covoiturage, scooters électriques, transports partagés) s’imposent comme des alternatives crédibles à la voiture individuelle.
- En Europe, 60 % des trajets font moins de 5 km (source : ADEME, 2024), un terrain idéal pour le vélo et la micro-mobilité.
- Les politiques publiques (ZFE, primes à l’achat de vélos électriques, infrastructures cyclables) accélèrent la bascule.
- La génération Z et les urbains actifs sont moteurs de cette adoption, recherchant à la fois praticité, durabilité et identité de style.
Dans ce contexte, la mobilité n’est plus seulement un service : elle devient une expérience de marque, un vecteur de différenciation et d’engagement..
II : De quoi parle-t-on quand on parle de mobilités douces ?
- Mobilité active : marche, vélo, trottinette.
- Mobilité partagée : vélos et trottinettes en libre-service, covoiturage, autopartage électrique.
- Mobilité électrifiée : vélos à assistance électrique (VAE), scooters et micro-voitures électriques urbaines.
- Mobilité intégrée : solutions intermodales où l’on combine plusieurs modes (train + vélo, bus + trottinette…).
Toutes ont un point commun : réduire l’empreinte carbone et répondre aux enjeux d’accessibilité, de fluidité et de coût.
III : Pourquoi c’est un sujet marketing clé en 2025 ?
- La mobilité, un choix identitaire
- Le vélo cargo n’est plus seulement pratique, il est devenu un statement écologique et sociétal.
- Les marques capitalisent sur ces représentations pour positionner leurs produits (design premium, storytelling communautaire, innovation technique).
- Le lien avec les valeurs
- Le consommateur d’aujourd’hui cherche des marques alignées avec ses convictions environnementales et sociales.
- La mobilité douce devient un terrain idéal pour déployer un discours RSE crédible.
- L’expérience utilisateur comme différenciateur
- Facilité d’accès, intégration digitale (apps, paiement simplifié), design produit : autant de leviers de fidélisation.
- Un marché en pleine expansion
- Le marché mondial du vélo électrique devrait croître de 9 % par an jusqu’en 2030 (Allied Market Research).
- Les services de mobilité partagée (comme Lime ou Dott) deviennent des écosystèmes urbains.
IV : Pourquoi c’est un sujet marketing clé en 2025 ?
- Design et désirabilité
- L’objet (vélo, trottinette) est à la fois un outil et un marqueur social.
- Ex. : Cowboy, VanMoof, Angell réinventent le vélo comme objet de design premium.
- Communauté et appartenance
- Le marketing joue sur la fierté d’appartenance : clubs d’utilisateurs, événements urbains, gamification.
- Strava, par exemple, a transformé le vélo en réseau social.
- Digitalisation
- Les marques intègrent des apps pour suivre les trajets, gamifier la pratique, assurer la sécurité.
- Cela crée un écosystème serviciel au-delà du simple produit.
- Éco-positionnement
- Les marques doivent articuler leur communication autour de la durabilité (batteries recyclables, matériaux, réparabilité).
III : Enjeux stratégiques
- Pour les marques
– Comment se différencier dans un marché très concurrentiel ?
– Comment créer une expérience fluide et intégrée (ex. passer du métro au vélo via la même app) ?
– Comment associer innovation produit et narratif émotionnel ? - Pour les collectivités
-Comment concilier infrastructures, sécurité et adoption massive ?
– Comment réguler sans brider l’innovation (trottinettes en free-floating, scooters partagés) ? - Pour les consommateurs
-Comment s’assurer de la sécurité et de la durabilité des solutions proposées ?